MADAGASCAR - LES FADY, LES TABOUS, LES INTERDITS...

Publié par Jao Malaza

Pack de l'Ankarana, les fady y sont nombreux
Pack de l'Ankarana, les fady y sont nombreux

Depuis que le monde est monde, dès qu’un groupe social s’est formé (tribus, village, ville, communauté…) la question de ce qui est permis ou pas permis s’est posé afin de pouvoir gérer la vie social du groupe. Nous pouvons classer le type de réponse à cette question en trois catégories : la morale, le droit et le coutumier. Dans les groupes sociaux ou la tradition ancestrale n’a plus d’influence les contraintes sociales sont du domaine du droit et de la morale. Ils ont donc pris le dessus sur le coutumier.

A Madagascar la religion traditionnel ancestrale est encore très pratiquée, surtout dans le monde rural, la vie sociale de tous les jours est encore gérer par le coutumier. La notion de permis ou pas permis est transposé par la relation entre le profane et le sacrée. Ce qui est sacrée est donc interdit, tabous à la plupart des membres de la communauté et ce qui est profane est accessible à l’ensemble du groupe sociale.

C’est règles sociale ont étaient étés édictés par les esprits, les ancêtres et les Ombiasy afin de protéger ce qui est sacré. La transgressions des interdits, des tabous les « Fady » aura pour conséquence de diminué le pouvoir de esprits et des ancêtres dans leur rôle de protection et de conseil ainsi que déclencher leur colère qui provoqueras invariablement des maladies, des pertes de richesse, des catastrophes naturel et voire même la mort du profanateur.

La survenance de ses maux et automatique et inéluctable. La transgression d’un fady, s’il elle est involontaire pourras être racheté par un certain nombre d’acte ou de comportement qui seront dicté par l’Ombiasy, le devin-guérisseur qui a le pouvoir d’entré en relation avec les esprits et les Ancêtres, à l’origine du fady. A contrario l’acte volontaire de transgression du fady le « Manotafady », en malgache, aura des conséquences qui seront impardonnable et irréparable, nous en parlerons plus bas.

Nous allons d’abord classifier les différentes sortes de fady. Pour cela nous allons prendre en comptes trois critères principaux, le premier sera l’espace dans lequel le fady est je dirais actif, le deuxième est la distinction par apport autre du fady et enfin le troisième enfin les raisons pour lesquels il faut respecter le fady.

  • Les fady d’espace peuvent être séparé en deux sous-catégories : les fady de groupe, le groupe lui peut être l’ethnie, le clan, le village ou la famille et le fady individuel propre à une personne celui-ci peut être temporel ou définitif.
  • Les fady de distinction je compose eux en trois sous-groupes : les aliments, les lieux ou d’objet et les jours. Pour les aliments par exemple le fady interdit de manger de l’anguille ou des arachides certain abat…Ils sont souvent liés à la vie ou à la cause de la mort de d’un Ancêtre. En ce qui concerne les jours fady nous pouvons citer le lundi chez les Mérina qui ne peuvent travailler car le lundi est considéré comme un jour dure. Un fady de l’objet pour en parler d’un est qu’il est interdit de faire l’amour dans la parenté. Ce dernier est levé chez les Mérina durant la cérémonie de l’alin-dratsy (mauvaise nuit, nuit qui précède le nouvelle an malgache). Durant cette nuit les femmes qui ont quitté le domicile conjugale, pour retournées dans leur famille, ont l’obligation d’y retourner y passé la nuit.
  • Les raisons pour lesquels on respect un fady sont soit positive, soit négative ou soit pour une raison religieuse. Pour illustré la raison positive, qui est en remerciement à un animal ou à une personne, je prendrais pour exemple le corbeau qui est fady sur les hauts plateaux car un jour le roi Andrianampoinimerina fut prévenue par cette oiseau que son oncle voulait perpétrait un attentat contre lui. Il déclarât les corbeaux fady. Les fady négatifs sont issus soit de l’expérience soit de l’observation de tel ou tel chose ou animal. Comme exemple je citerais qu’une femme enceinte ne doit pas porter un melon ou une citrouille sur la tête sinon le bébé sera chauve. Les fady religieux sont principalement issue de la vie de l’ancêtre ou de l’esprit avec pour exemple : telle ancêtre a été bléser par une arme à feu, il ne faut pas en avoir dans sa maison.

Je vous parlerai dans un prochain article du rôle des fady et des conséquences de leur non-respect.
Jao MALAZA

Publié dans Madagascar, Fady, Tabous, Interdit

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