MIKEA ENTRE LEGENDE ET REALITE - Chapitre II
Comme je l’ai écrit dans la première partie de mon article la forêt des Mikea est hostile à toute occupation humaine car il n’y a aucune source d’eau. Les Mikea ne peuvent y avoir élue domicile que pour des raisons impérieuses pour eux.
La migration des Mikea vers l’intérieur de la forêt c’est échelonner sur plusieurs siècles. La première grande vague de migration s’effectua au XVII siècle lorsque ils refusèrent de de se soumettre à l’autorité royale des Tetembola des Andrevola et des Marosarana. C’est derniers pratiqué le commerce des esclaves. Cette première grande vague de migration est confirmé par le faite que bon nombre des Mikea originaire de cette migration n’ont aucune connaissance de l’agriculture, n’ont jamais fait usage de la monnaie, mais le fait le plus marquant est qu’il ne pratique pas la circoncision comme les populations ancestrales de la zone.
La deuxième grande période de migration coïncide avec le début de la colonisation et durera jusqu’à la fin des années 50. Les colons Français de l’époque recruter de force dans les tribus Vezo et Masiroko des bucherons pour exploiter la forêt. La population migrante de cette époque, par contre, à continuer à pratiquer la culture et l’élevage. Ils ont aussi maintenue les échanges commerciaux avec les populations environnantes de la forêt. Comme les Mikea de la première vague, ils ont abandonné la plupart des cérémonies religieuses ainsi que la pratique de la circoncision.
Nous pouvons donc, pour résumer, dire qu’il y a deux groupes de Mikea de la forêt:
- Le premier groupe est celui qui est issue de la première vague de migration, il est le moins évolué et le moins nombreux. Il ne pratique encore aujourd’hui de la chasse et la cueillette.
- Le deuxième est celui qui est le plus évolué. Il pratique en plus de la chasse et de la cueillette la culture sur brulis et l’élevage à petit échelle de zébu et de porc.
Dans le prochain chapitre nous verront avec plus de détail comme ils se nourrissent et surtout comment ils font pour survivre dans une des régions des plus aride de Madagascar.