ENTRE LEGENDE ET REALITE...
Avant-propos. - Le cycle de l’évolution de l’homme a fait qu’aux cours des millénaires il s’est transformer de chasseur-cueilleur en éleveur-cultivateur. Au cours de cette évolution une transformation de sa culture et de ses traditions s’opéra. A cette étape de l’évolution l’homme passe de prédateur de la nature au même titre que les animaux au stade celui de guide, de protecteur, de pilote de la nature.
Entre légende et réalité, il y a un peuple à Madagascar qui reste peu connue, voire même inconnue des autres Malgaches. On les décris comme des pygmées Malgache de par leur sous disant petite taille ou bien comme descendant de Vazimba les premiers habitants de la grande île. Mais il en est rien. Mais il y a une certitude peu de gens les ont vues, ce qui maintient le mythe.
Ce peuple d’irréductible à effectuer le chemin inverse de l’évolution, il a abandonné la pénibilité des labours pour l'incertitude de la chasse, de la pêche et de la cueillette de fruits sauvages. Il fait partie aujourd’hui des dernières peuplades sur terre de chasseur-cueilleur. Leur retour en arrière des Mikea viens même d’être confirmer par de ressente étude génétique effectuées sur certain peuple malgache.
Ses études génétiques ont montré que les Mikea ont les mêmes origines que la plupart des autres malgaches. Il y a deux sources principales sur leur origines et pas des moindres, les premiers, ce sont les agriculteurs austronésiens, originaires de Taïwan, qui ont colonisé l'Indonésie et la plupart des îles du Pacifique. Les seconds sont les éleveurs bantous, venus d'une région entre le Cameroun et le Nigéria, qui sont les ancêtres de bon nombre des peuples africains actuels.
Ils vivent dans la forêt qui porte leur nom au nord de Tuléar entre le RN 9 et la mer. La forêt des Mikea est une forêt d’épineux qui ne possède ni source, ni mare, ni puits. Cette sécheresse perpétuelle leur a donné une l'incroyable adaptation car ils arrivent à ne pas boire de l'eau pendant des jours, des semaines, voire des mois...
Il y a peu de cas dans l’histoire de l’humanité (Mlabri en Thaïlande, les Parakanãs au Brésil…) de peuple ayant effectué ce retour en arrière.
Alors la question se pose : pourquoi se retour en arrière ?
La réponse vous l'aurez samedi, en attendant je vous invite à écouter Theo Rakotovao ou Mikea. Il est lauréat du prix Découvertes RFI en 2008.
https://www.youtube.com/watch?v=WbL9-x_v768&list=PLurj08_nThpZkdSlqRVFpfIveV5Ql4xwZ